Le LAB ROUGERIE+TANGRAM pense le sol comme une ressource, comme un écosystème à part entière, un modèle écologique riche, et le prend en considération dans ses projets d’aménagements urbains.
Dans le cadre d’une collaboration avec le laboratoire ESO, nous co-finançons la thèse d’Alexis Morillas qui s’interroge sur le devenir des zones d’activités économiques à dominante commerciale et leur problématique de forte imperméabilisation. Son objectif est de contribuer au développement d’une méthode d’aménagement du projet urbain qui considère enfin le sol comme une ressource, et non plus comme un simple support en faveur d’une renaturation urbaine réussie.
Une meilleure gestion du sol contribue à lutter contre l’érosion et les inondations, à planter dans de meilleures conditions, à lutter contre les îlots de chaleur, et à ramener le vivant en milieu urbain.
L’un des axes de recherche de sa thèse en phase opérationnelle : redonner vie à un sol inerte dans le cadre de projet de renouvellement urbain. Renaturer la ville en prenant en considération le sol en fonction de ses propriétés et de leur richesse pour retrouver un écosystème naturel en ville.
La première étape clef : connaitre les sols.
Grâce à des prélèvements d’échantillons et leurs interprétations, Alexis adapte l’usage au sol et développe une méthodologie afin de les réactiver à travers diverses techniques de bio-dynamisation du vivant.