Sa forme architecturale constitue un signal fort à l’entrée de la ZAC de Villeurbanne grâce à l’effet d’appel créé par son volume le plus haut.
La volumétrie fragmentée du bâti s’inscrit dans le contexte urbain et incarne le programme qu’il abrite : accueil des plus jeunes enfants dans les volumes bas, les plus âgés occupant les volumes situés plus haut. L’agencement intérieur est aussi pensé en fonction de l’évolution et des codes de l’enfance. Les cours intérieures se développent en strates et sont complétées par des jardins suspendus.
La force du projet réside dans sa façade, sa peau à la fois poreuse et protectrice à l’identité très affirmée. L’œuvre de l’artiste Pauline Guerrier « Rien ne s’efface » composée de saillies de briques, évocation des mémoires de Simone Veil, forme un graphisme arborescent original et souligne le rôle essentiel des lieux d’enseignement dans la transmission des valeurs et des connaissances.