Nous nous efforçons de valoriser le caractère unique du site tout en proposant une alternative à l’extraction de matière première et à l’enfouissement des déchets. Pour cela, nous travaillons sur la question du réemploi in-situ dans nos projets. Cette méthode permet d’obtenir un projet architectural avec un coût carbone le plus faible possible comme cela a été le cas avec la réhabilitation de l’ancien Mess des Officiers à Senlis.
Nous avons proposé, avec l’appui d’un écologue, de réutiliser les pierres massives, les tuiles et des planches de bois pour réaliser des murs de biodiversité, dont les cavités et divers espaces correspondaient aux besoins spécifiques du lieu (insectes, petits mammifères, oiseaux, végétation)
Schémas de fonctionnement des murs de biodiversité
Sur le projet de logements à la Colle-sur-Loup, les tuiles sont réutilisées afin de concevoir des moucharabiehs pouvant être actionnés manuellement par les habitants.
Ce dispositif s’inspire des écailles de la Tarente de Mauritanie qui vie sur le pourtour méditerranéen.
Cette espèce de gecko est capable de réguler sa température en faisant varier la couleur de ses écailles.
Les résidents ont le choix entre 3 positions et 2 couleurs.
Qu’il soit in-situ ou ex-situ, le réemploi constitue un axe de recherche prioritaire.
Contrairement au réemploi in-situ qui vise la réutilisation de matériaux à partir de matières trouvées sur place, notamment lors de la démolition, le réemploi ex-situ, lui, cherche à valoriser le réemploi des matières premières identifiées préalablement dans d’autres projets.